Mercredi 15 février 2012
Maison à la Febre Ocoa – Valparaiso
Kilométrage : 76,97 km en vélo plus une dizaine en véhicule assistance
Heures sur le vélo : 6h14’26 »
Vmoy : 12 km/h Vmax : interférences électromagnétiques
Dénivelée positif : 306m, négatif : 452m, en clair ça ne fait pas que descendre…
Températures : de 62°F à 100°F
Après une excellente nuit je me réveille avec le jour, j’ai l’impression que tout dort dans la maison, alors je me prépare en silence. En fait les hommes sont déjà levés, la femme se lève plus tard. A 8 heures je suis prête à partir, mais je ne vais pas partir comme ça, un pain frais dans le ventre, deux à emporter, et plein d’avocats…
Je rejoins l’autoroute, c’est l’horreur, une circulation dingue pendant une vingtaine de kilomètres. Puis changement d’autoroute, je souffre dans la bretelle de raccordement vu mon absence des 3 grands pignons. La nouvelle autoroute est superbe, large brema et pas de circulation, je file à grande vitesse.
Les cités chiliennes n’ont rien à nous envier…
Petit pique-nique sur une rambarde, tout va bien…
Un péage, on m’arrête, oui c’est con-con, je me fais sortir à con-con…
Et je retourne dans l’horreur, route étroite, brema étroite et pas toujours roulable, circulation très intense, et pour couronner le tout la route monte dans les collines et en plus des fois je manque de me faire décapiter…
Je comprends l’autoroute vide, comme de toute façon ils conduisent pied au plancher, pourquoi prendre l’autoroute et payer ? L’avantage de la petie route c’est que c’est plus beau et on passe dans les villages, l’inconvénient : je suis en grande insécurité…
Puis petite route et autoroute se rejoignent, donc là j’ai le droit d’y aller, mais la circulation est à nouveau intense. Arrive une nouvelle section à péage, ils appellent ça des autoroutes à grande vitesse (ils ne manquent pas d’humour), je me fais héler, je m’arrête. Alors voilà, voilà, voilà, j’ai deux solutions, passer par des petites routes, c’est très compliqué, ça va beaucoup monter et j’en ai pour 4h30, en clair moi j’en ai pour une journée. Deuxième solution, je traverse l’autoroute (j’ai horreur), je sors, je rerentre et je passe à toute vitesse, ils ne m’arrêteront pas et ne lanceront pas la police à mes trousses. Oh la la que c’est compliqué tout ça… En plus on est juste à coté de Valparaiso, moins de 10km et puis arrive une troisième solution, arrive un véhicule assistance qui me fera franchir ces 10km de no’bikes land…
Après le gentil monsieur m’explique : je prends le trottoir en face, je traverse au feu, je vais tout droit puis je longe la mer. Même dans le véhicule assistance je continue à prendre mes photos…
Je traverse Vina del Mar
Je pique-nique au bord de la mer, à nouveau sandwich à l’avocat.
Le pacifique me fascine
Si vous connaissez quelqu’un qui cherche une femme à tout faire pour tour du monde à la voile, je suis partante, là je n’ai pas le temps de m’en occuper…
Les vélos circulant sur le trottoir j’en fais autant. Puis à un feu un homme m’aborde, où je vais d’où je viens, patati patata, je dis que je cherche un réparateur de vélos mais d’abord je vais à Valparaiso ,mais j’y suis, quelle bonne nouvelle.
Pour une fois je suis les explications de Jean le cyclo pour trouver un hôtel, je trouve la rue San Ignacio. le premier hôtel en remontant sur la droite ils louent les chambres à l’heure, oh la la Jean, tu m’avais caché cela… Le deuxième est le bon, pas cher, bien, tout, ils m’aident à trouver un réparateur de vélo qui s’avérera très bien. Jean pour ton tableau l’hôtel s’appelle Hotel del Rincon.
Bisous valparaisiens
Voili, voilou, bisous tout le monde
Tiens, je suis la prem !
Janadou a disparu après vos médisances !
Ton Picnic ( moi j’aime l’écrire comme cela car ca me rappelle un très vieux film ) est très bucolique sur la rambarde.
Le véhicule d’assistance est arrivé au bon moment.
Sois prudente dans ces grandes aglomérations.
Bises à toi
Ne t’inquiète pas pour le sieur Janodou, il sait que tous les grands champions font de faux départs…
Bisous à toi
Je vais un peu dépoétiser la chose, mais si tu savais combien de picnic (on met des s?), combien de bivouac super bucoliques… Ou t’as le bruit des camions qui te vrombissent dans les oreilles, le générateur qui t’assourdit, la télé qui hurle, les coqs, les chiens et que sais-je encore… Mon meilleur bivouac ce n’était pas en Amérique latine mais à Istambul à coté des égouts… le sieur Janodou quand il va lire ça il va revendre son billet d’avion… Bisous à toi
On gagne quoi ? quand on post avant Janadou ? ……………….
On gagne un séjour à Valparaiso, ville entièrement taguée… A tes frais bien sûr, mais adresse d’un hôtel très bien et pas cher…
Et une soirée avec Enzo pour raccommoder les petites culottes !
😳
J’ai jamais dit que mes petites culottes étaient trouées (d’ailleurs ça fait partie des rares choses non trouées), j’ai dit que j’avais fait du délestage…
Quand même il a fallu plus d’un an pour se lâcher…
Bon c’est pas tout ça il faut que je regarde comment sortir de Valparaiso et où je vais demain, il y en a un qui m’a envoyé un plan détaillé
Besossssssssssssssss
C’est le sifflement de mes oreilles qui m’a réveillé !
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent !
Quelle poilade depuis mon réveil ! Et comme dit Enzo, je risque fort de répondre aux articles de Françoise avant d’alimenter mon blog. Ca c’est sûr !
Enzo, ne te lâche pas trop sur mon blog car il y aura beaucoup de classes d’élèves d’une dizaine d’années qui liront mes articles.
Dure, dure l’arrivée sur Valparaiso on dirait !
Bises à toi Françoise
Coucou Françoise,
Chacun sa route, chacun son chemin…(comme dit la chanson), pour éviter l’autoroute et sur les conseils d’Eric (voir mon blog) j’avais pris une route vers le nord après Los Andes, jusqu’au Pacifique que j’avais longé jusqu’à Valparaiso par des routes tranquilles.
Après Valparaiso, j’ai encore longé l’océan souvent sur des pistes en ripio très peu fréquentées. Profites bien de cette ville magique de Valparaiso (c’est mon coeur de marin qui parle…).
Biz
Jean
C’est une affaire de connaisseurs tous ces commentaires.
Alors je m’abstiens à les continuer.
Bisous quand même à toi, Françoise.