J402 : souffle, souffle le vent…

Dimanche 26 février 2012

Licanten-Constitution
Kilométrage : 71,04 km
Heures sur le vélo : 7h21’29 »
Vmoy : 8,6km/h Vmax : 34,2
Dénivelée positif : 164m Dénivelée négatif : 244m
Températures : de 14° à 37° grand beau temps, vent fort de frais à glacial
Départ 9h30, arrivée 19 heures, à ce rythme-là je ne tiendrai pas longtemps…

Prête à 8h30 je ne pars qu’à 9h30 car ? Tout le monde dort dans la pension… Tout est bouclé, snif, snif, mon petit dej ? Et ma boite pour mes pates ? Je transporte mes
affaires au plus près de la porte histoire de m’avancer et de signaler mon réveil, à 9h moins 5, la vieille dame pointe son nez tout ébouriffé… A la question : les chiliens se lèvent tard ? La réponse est oui, et puis on est dimanche… La margarine est moisie,
la confiture de framboise faite la veille serait meilleure sans les grains, les pâtes sans sel et sans goût, mais les gens sympas et la pergola jolie…

La première partie de route n’est pas difficile, il y a quand même pas mal de circulation, nous sommes dimanche et les gens vont à la mer.

Ouf, je ne suis pas la seule à travailler

En cette période de l’année les fleurs sont partout

Un petit repère pour me situer sur la carte…

La traversée d’un grand rio va m’amener sur la route qui descend vers le sud, là la circulation est rare.

Oh la la, je vais emprunter un chemin expérimental, avec les chiliens je me méfie…

Mais non, je ne remarque rien de particulier

Je rentre dans un paysage de dunes

Après 3 heures de pédalage je m’installe dans un abri bus pour faire chauffer mes pâtes à l’abri du vent.

La nature ici est puissante et sauvage, des dunes, des marais et le vent, le vent qui va s’intensifier, être contre bien sûr et… m’épuiser…

Un pin fait le cactus

Les chiliens tentent en vain de massacrer cette nature à grands coups de motocross, en fait c’est le grand prix des dunes de Putu

Et moi je pédale, je pédale comme une forcenée. Je rencontre un cyclotouriste chilien en vacances, il va tout m’expliquer pour aller à Ushuaia, je vais tout oublier, il va me dire que je suis la plus grande championne de France, je n’ai pas oublié…

Les dunes sont superbes… Moi je lutte contre le vent…

Les marais aussi sont superbes, les oiseaux chantent, et moi je lutte contre le vent…

Ce danger-là, je ne sais ce que c’est, il se renouvelle à intervalles réguliers, je me garde bien d’y toucher…

Quittant le littoral je m’enfonce à nouveau dans les terres, le vent me laissera tranquille cinq minutes, pas plus…

En plus du vent ça va monter, les vingt derniers kilomètres sont éprouvants, les cinq derniers une torture…

La vierge ne fera rien pour moi…

Les chevaux très dignes ne semblent pas mesurer la grandeur de mes efforts…

Je vais vous faire profiter d’une autre de mes passions : le linge… Souvent, comme les pierres,  le linge parle… Ici comme en France on lave du linge propre…

Une dernière montée

Et je franchis un immense viaduc qui enjambe le rio Maule

Qui m’emmène à Constitution, ville bizarre, hachurée par des collines, ville dont l’âme reste cachée, ville à l’allure de bidon-ville, à moins que ce ne soit le dernier tremblement de terre qui ai laissé des traces…

Et en cas de tsunami on a intérêt à courir vite…

Ville avec ou sans ame, les chiliens sont les plus forts en tout, ils sont aussi les spécialistes de la mal-bouffe… En ce dimanche soir je ne trouverai qu’un mauvais fast-food pour me restaurer… L’hôtel lui, dans un préfabriqué qui tangue est
correct…

En résumé, grand beau temps, belle route, journée éprouvante par sa longueur et la lutte contre le vent, ah oui, j’oubliais les vitesse à l’arrière c’est l’horreur,
ça saute, ça fait du bruit, ça se coince… Le pneu arrière lui, me fait tanguer…

Bisous tout le monde

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2 réponses à J402 : souffle, souffle le vent…

  1. Monica dit :

    A Constitucion Tu as traversé le rio Maule. Une région bien irriguée on dirait. des cultures et des vignes sans doute ? Toujours un ciel bleu d’Azur.
    Besos

    • Francoise dit :

      Peu de cultures et de vignes, près du Pacifique on se serit cru en camargue et dés que l’on quitte le litoral, ce que l’on est obligé de faire en grimpant car il y a des falaise infranchissables, de la forêt, pin et euclyptus, d’immenses forêts dans une terre rouge, magnifique mais épuisant… Ton idée de rando en vélo avec des handicapés dans des charettes fait son chemin dans ma tête, à suivre… Les chemins sont parfois compliqués à suivre… Mille bisous

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