Mardi 13 mars 2012
Villarica-Currarehue
Kilométrage : 63,60km
Vmoy : 11,5 km/h, Vmax : 39,9 km/h
Heures sur le vélo : 5h31’29 »
Température 13° à 32°,brumes et brouillards matinaux vont rapidement laisser place à un grand beau temps, pas de vent
Dénivelée : positif : 296m, négatif : 269m, enfin je gagne de l’altitude, pas beaucoup, mais quand même…
Hier soir la tenancière de la pension et moi avons sympathisé, deux chambres de la maison accueillent les pensionnaires, on utilise la salle de bain familiale, seul le petit
déjeuner est servi, mais on peut utiliser la cuisine, il y a la wifi et en plus ce n’est pas cher. Mon hôtesse est atteinte d’une maladie neurologique bien plus grave que la mienne car évolutive, ses muscles s’atrophient et se paralysent progressivement, alors nous allons beaucoup parlé… Ce matin elle était toute pimpante pour se
rendre à l’hôpital par ses propres moyens, elle est tout à fait au courant de l’évolution de sa maladie, fait preuve d’un courage incroyable, milite dans les associations d’handicapés et garde le sourire…
Ce matin comme prévu par la météo les nuages se dissipent et laissent entrevoir le volcan Villarica qui fume…
Le propriétaire des lieux m’a indiqué le chemin pour me rendre à Pucon. Me voici au bord du lac, le volcan trône…
Une superbe piste cyclable m’accueille, balayée la piste cyclable, balayée avec des balais, pas balayée par un tsunami…
Pucon est aussi au bord du lac, dans ma grande naïveté je me vois faire le tour du lac sur la piste cyclable, laquelle s’arrêtera d’un coup, je remonte donc la route à contre-sens sur la brema, ce qui ma fois n’est pas désagréable, je vois le danger arriver en face, quand la brema disparaît je passe quand même de l’autre coté. La circulation n’est pas intense, je pense qu’en période de vacances (janvier, février), cela doit être
infernal, ici se trouve une des zones les plus touristiques du pays.
Le volcan continue de trôner, voire photo en début de page..
Et de fumer…
L’endroit est très « alpin »
La richesse s’étale, campings de luxe, cabanas fleurissent, parfois une maison se cache…
Quelques trouées dans le grands arbres permettent d’admirer le lac
Sous la terrasse d’un camping l’envers du décor…
En clair nous sommes au bord du lac d’Annecy ou du lac Leman, le volcan en prime…
Un peu d’humour chilien…
La route monte et descend, je reste très prudente…
L’argentine approche…
Les abris bus se sont teintés des cendres du volcan
Certaines maisons aussi
Voire certaines églises
Et moi je pédale, monte descend dans un air que plus cristallin tu meurs… A Pucon je m’offre un hamburger saucisse avocat et des frites, le réparateur de vélo étant fermé je zappe et continue mon chemin espérant atteindre Currarehue, le paysage garde son caractère alpin
A un détail près…
Les maisons rivalisent de splendeur…
Là, c’est pour montrer à Enzo qu’il existe des ponts civilisés… Enfin au Chili, car là je suis repassé en Argentine et leurs ponts n’ont rien à envier à ceux du Pérou…
Des fois les abris bus sont rigolos…
Et moi je crève, c’est pas rigolo, deux fois en trois jours…
Et au milieu de ce dédale de splendeur une petite chapelle, toute simple…
Ou une église plus imposante…
Derrière moi le volcan Villarica…
Devant moi le volcan je suppose que c’est le Petrucillan, je ne suis pas sûre, peut-être le Llican…
Je force, je force pour atteindre mon objectif… Je suis un rio, Monica ?
J’atteins mon objectif, il est 19 heures passées, je suis morte…
Le petit chien n’en a que faire…
Le soir ce sera douche, resto : des gnochis, je fais mélanger deux sauces : tomate, ail, crème et amandes, délicieux, je paie les deux sauces, oui, ici on paie par petits morceaux, viande, accompagnements, sauce… Un petit verre de vin m’emmènera dans un doux sommeil et je zappe ma page d’écriture, que je vous livre ce jour…
Bisous tout le monde
Te voilà bientôt en Patagonie argentine, presque à la latitude de la presqu’ile de Valdès : va y faire un tour pour les pingouins, les baleines, les éléphants et les lions de mer, les orques.
Bises
Hola Jean,
La péninsules Valdes c’est à environ un mois de vélo d’où Françoise se trouve pour le moment et les baleines sont parties de puis belle lurette !
Bien à toi.
Enzo
Je ne cours pas après les baleines, quant aux lions et éléphants de mer je ne sais faire la différence… Et j’en ai vus, donc TVB
Coucou Jean le cyclo, je suis en Patagonie argentine, tout ici le dit… Et je vais comment de St Martin de los Andes à la presqu’île de Valdès, tiens ça rime… Bon je vais voir, bisous à toi
Coucou Françoise
Le paysage est magnifique, ce petit rio avant l’arrivée à Curarrehue il pourrait s’agir du rio Trancura. D’ailleurs de nombreux rios serpentent dans cette région. Ils sont toujours plein de fantaisie ces abris bus.
Courage, C’est vrai les crevaisons ce n’est pas marrant, quand trouveras-tu un réparateur de vélo sérieux ?
Besos à toi
Je ne cherche plus de réparateur sérieux, je pense qu’ici en Argentine ils sont meilleurs, mais aujourd’hui samedi pas en service, je n’attends pas dimanche, ça ira comme cela, je peste, voilà tout…
Besos argentinos
Nous aussi nous avons eu un décor « très alpin » ce matin car il a néigé hier
au soir, et ce matin un ciel sans nuage, et sans volcan, mais tout est
féérique, les touristes, heureux de leur séjour.
Et toi tu t’approche de ton objectif.
Bisous.
Lentement mais surement, bisous