Currarehue-Bivouac devant le volcan Lanin
Kilométrage : 24,59 km, oui, pas beaucoup mais 1 ça montait, 2 il y a de la piste, 3 une aire de bivouac comme ça, c’est une fois dans ta vie…
Vmoy : 6,6 km/h, Vmax : 44,4 km/h
Heures sur le vélo : 3h41’44 »
Température 22° à 41°, grand beau temps chaud, pas de vent
Dénivelée : positif : 566m, négatif : 67m, enfin je gagne de l’altitude
Je pars TARD, oui car après le lever habituel je me mets en quête de trouver une chambre à air car l’autre zouave a séquestré la mienne, et la nouvelle avec l’espèce
de liquide vert dedans, juste c’est de la M…., je ne peux plus la gonfler… Dans le village il y a un petit magasin qui vend des pièces de vélo, la valve est plus grosse que celles que j’ai, je cherche ailleurs, puis je vais chercher ma pompe, et surprise, un
espèce de tuyau que j’ai failli jeter est un adaptateur, j’achète 3 chambres à air, je suis du genre inquiète… Sauf que en cours de route, je réfléchis et me dis que la valve ne va pas rentrer dans le trou… Je redouble d’attention pour ne rouler si une épine ni sur un morceau de verre… J’ai quand même une autre chambre à air
de rechange, mais vu que j’ai perdu mon « buen suerte de pichon », je me méfie…
Mon départ tard (11h30) me permet de partir les petites gambettes à l’air, chaque jour je crois que c’est la dernière fois et chaque jour c’est la bonne surprise… Dans la
journée les températures sont super agréables, les soirées et matinées sont fraîches, les nuits froides, la matin une intense humidité règne, ce qui explique probablement cette végétation fabuleuse…
Ti vélo voudrait bien partir à vide, non, non, non… Quand je pédale à vide je vous dis pas cette pêche que j’ai…
Un au revoir à mon « hospedaje » super, pas cher, draps doux et douche chaude (pas de net mais on ne peut tout avoir), et pain du petit déjeuner un régal…
La route est magnifique et déserte
Je navigue dans le beau, les maisons chiliennes continuent de ma fasciner…
Au détour d’un virage : le volcan Lanin… Superbe, aucun défaut, le cône parfait…
La route monte, offrant parfois quelques surprises…
L’air est plus que cristallin et le ciel plus bleu que bleu…
Un petit éboulement permet de faire quelques études géologiques…
Moi je pédale bien, montées douces et raides alternent…
Parfois les maisons ont su garder leur caractère ancien
Le paysage est grandiose
Parfois même impressionnant…
Allez, une petite maison jaune pour la route…
Qui hélas, au km 11 de mon départ se transforme en piste, nous sommes quand même sur une route internationale… Je me demande pourquoi les pasos sont-ils toukours en piste (à part celui de Chisto Redentor où s’effectue le trafic international des gros semi-remorques), est-ce pour garder au site leur caractère naturel ? Nous sommes en général dans des parcs nationaux, je ne sais, mais moi je préfère le goudron…
Au début je roule, puis ça va monter dur, je pousse, ce n’est pas du poussage torture mais du poussage quand même, mon bras me fait souffrir… Ce qui ne perturbe en rien le bleu du ciel
Là, je hais, déjà sur la route je n’aime pas, alors sur piste je hais…
L’arbre lui rougit de plaisir à me voir pousser comme un âne…
Je vais faire une jolie rencontre, ils sont allemands, ont louvoyé depuis 2 mois en Patagonie, les blocages de route dues aux manifestations des marchands d’essence leur ont permis d’avoir la carretera austral pour eux tout seuls, oui, ici comme dans les autres pays traversés, c’est l’usage de bloquer les routes mais les cyclos passent…
Chacun repart vers son destin…
Le mien étant de planter ma tente (oui pour une fois je plante…) dans un décor magique…
Devant moi le volcan, à gauche la cascade…
Et où que se porte le regard du très très beau…
Après un au revoir bleuté aux arbres
Un bonsoir rougeoyant au volcan
Je me niche dans ma petite tente à la fermeture certes non éclair mais si colorée…
Bisous tout le monde
Hola,
Pour faire bref dans un premier temps :
Le lac qui borde Bariloche (comme te le précisait Pierre) ne se traverse en bateau qu’en venant du Chili (c’était mon fameux itinéraire qui te faisait aller jusqu’à Osorno). De toute façon, c’est sans intérêt par rapport au fameux lago Argentino que tu pourras peut-être visiter si il n’est pas gelé lorsque tu arriveras là-bas (tu y arriveras dans minimum 1 mois d’après mes calculs).
Donc, après San Martin tu vas te diriger vers Bariloche et pour cela tu n’as pas besoin de moi vu qu’il n’y a, pour ainsi dire, qu’une seule route. Je te préviens, ce n’est pas trop dur, mais cela monte et descend tout le temps.
Avant d’arriver à Bariloche, tu vas donc aller jusqu’à Villa La Agostura qui se trouve de l’autre côté du lac par rapport à Bariloche. C’est entre Villa La Agostura et Bariloche que la circulation est assez dangereuse. Mais, vu que les vacances sont terminées, tu ne devrais pas avoir trop de problème.
C’est après Bariloche que cela devient beaucoup plus intéressant.
Tu longeras quelques lacs en direction de El Bolson. Malheureusement, il est difficile de camper à côté de l’un de ceux-ci.
Après En Bolson, tu te dirigeras vers le parc des Alerces et là, je te fais un topo en soirée avec des cartes précises.
A part cela, bienvenidos en Argentina !
Kissss !!!!
Merci Enzo, jusque El Bolson j’ai des plans donc pas de problème après je te fais confiance, comme d’hab sauf que je me demande pourquoi j’ai racheté un matelas qui pèse 3 tonnes et dont la recherche m’a pris la journée quand même, si on ne peut camper… J’ai réalisé aujourd’hui que j’étais en Patagonie, je suis folle de joie, et si le lac il est gelé, peut-être qu’on peut y rouler, comme sur les salars… Peut-être faut-t-il mettre des clous, un clou au biclou… Et puis tu sais, avec le réchauffement climatique je pense que quand j’arriverai à Ushuaïa la banquise aura fondu…
Besosssssssssssss
Attention, lorsque je disais que l’on ne peut pas camper, j’entendais par là faire du camping sauvage.
Il y a par contre des endroits autorisés (payants ou gratuits).
Procure toi au plus vite une carte avec les zones de camping officiels, elle te sera très utile.
Hasta….
Enzo tu ne connais pas toutes les ressources de la tigresse… Après que les premiers policiers aient dit que quand même je ne pouvais planter ma tente devant la maison des gardes du parc car ils étaient très méchants, ils m’ont discrètement indiqué l’autre poste de police qui ont accepté la pauvre abuela exténuée qui ne pouvait faire un mètre de plus, faut dire qu’en plus il faisait nuit… Super bivouac au bord du lac… besos et ne me laise pas tomber quand même sinon je rugis
Moi je fais du camping sauvage avec la benediction des dieux……………….Besossssssssssssssssss
Enfin tu as penser au moelleux pour ton vieux dos, et tes vieux os.
Bisous.
C’est bon, j’ai trouve un nouveau matelas, bisous