J485 : je savais que cela serait dur, je ne pensais pas autant…

Samedi 19 mai 2012

Tres Lagos – Bivouac sur la ruta 40

Kilométrage :  32,47 km dont 2 sur piste
Vmoy :  6,3 km/h, Vmax : 23,3 km/h
Heures sur le vélo : 5h07’54 »
Température : 3 à 10°, grand beau temps glacial,  le vent est là dés le départ, il a soufflé en tempête toute la nuit, il sera plein contre et de plus en plus violent
Dénivelée : positif : 649m, négatif : 567m

J’ai passé une bonne soirée jusqu’à ce que l’autre pensionnaire arrive, non qu’il me fasse des misères, juste qu’il me laisse accès à son internet donc mes mails, parfois la vie est cruelle…

Il fait trop chaud dans l’hospedaje, 29°en haut, mais bon je fais provision de chaleur. Il est interdit de cuisiner, j’aurai pu, j’ai eu la flemme, et là mes pâtes me manquent…

Mes problèmes familiaux m’empêchant de trouver le sommeil, je retarde le réveil d’une heure et me lève donc comme d’hab à 9 heures avec le jour, à 10h30 je suis partie.

Tres lagos est un village fondé de toutes pièces lors de la guerre avec le Chili pour la Patagonie, son objectif : occuper le terrain, de quoi ils vivent ? Du gouvernement… Il y a école, terrain de sport, la police, la gendarmerie nationale, tout quoi…

Et même une super boulangerie…

Là je ne ne suis pas encore plein ouest donc ça va…

La route qui rejoint la 40 n’est pas goudronnée, donc quand je peux je triche, des fois c’est hard et de toutes façons dans ce continent tout est à l’envers…

Les 20 premiers kilomètres ne se passent pas trop mal, j’ai le vent contre mais je peux pédaler, puis ça va monter, j’ai toujours le vent contre et parfois un poussage difficile…

Le vent est glacial, je crois que voitures et vélos n’ont pas la même notion des distances…

En attendant moi je suis là

Il n’y aura pas de pause ravitaillement, trop de vent, trop froid, une voiture me propose son aide et me donne des bonbons, un camion s’arrête et me propose de m’emmener, je résiste, essaye de trouver un endroit abrité pour planter la tente… Piètre abri mais j’arrime bien tout au vélo plus une grosse pierre.

Ce soir dans ma tente je pleure, j’en veux à mort à la personne qui me fait du mal en touchant à ce que j’ai de plus précieux au monde : mes enfants et mes petits-enfants.

Bisous tristes

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