J486 : le vent me fait craquer, j’accepte l’aide des ingénieurs de la ruta 40…

Dimanche 20 mai 2012

Bivouac sur la ruta 40 – El Calafate
Kilométrage : 10,09 km
Vmoy :  3,9 km/h, Vmax : 5,5 km/h
Heures sur le vélo : 1h33’09 »
Température : 0°, le vent est un mur de béton infranchissable
Dénivelée : positif : 566m, négatif : 377m

Le vent est si fort ce matin-là que je ne peux charger mon vélo car quelque soit l’orientation choisie il tombe…
J’entame alors trois heures de portage, trois heures pour faire un kilomètre jusqu’à ce que je trouve une barrière de sécurité sur laquelle poser mon vélo et tenter de le charger.
J’y arrive, je tente de pousser, un pas, je m’arrête, à nouveau un pas, je mets une heure et demi pour faire 10 km et ça empire…
Une voiture me propose son aide, j’accepte, ce sont les ingénieurs de la ruta 40.
Je rate un joli morceau…

Ils vont faire un détour et me déposer devant le syndicat d’initiative d’El Calafate.
Là je cherche un hôtel pas trop cher avec eau chaude, wifi et où je puisse cuisiner. Je me renseigne aussi sur ce qui est proposé pour aller sur le Perito Moreno, un des plus beaux glaciers du monde. J’étudie aussi la suite de mon itinéraire : passer par la côte coté Pacifique ou coté Atlantique ? Je sors récupérer mes cartes sur mon vélo, horreur on me les a volées… Je m’apercevrais plus tard que l’on m’a aussi volé le filet où je mettais bonnet, gants écharpe, lunettes. Ouf il me reste ma cagoule (sur ma tête), mes lunettes (sur mes yeux), plus de gants. La jeune femme de la réception de l’hôtel devant mon désarroi me donne une paire de gants.
El Calafate m’accueille de ses peintures…
Bisous tout le monde.

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4 réponses à J486 : le vent me fait craquer, j’accepte l’aide des ingénieurs de la ruta 40…

  1. FTS dit :

    Une chance que ,vu ton poids, tu ne te sois pas envolée !

  2. Monica dit :

    Que de Km parcourus depuis que je suis partie dans le sud Ouest. De retour j’ai repris là où je t’avais laissée. Toujours des pistes infernales, mais en revanche ton courage est récompensé par le spectacle de la nature. Des couchers de soleil inoubliables, et le désert qui t’envoute.
    J’ai fini le livre de Jean Raspail « Qui se souvient des hommes « , L’histoire des Indiens du Cap Horn, détruits par le monde moderne. La période historique se passe avec l’arrivée des premiers bateaux en 1519 avec Magellan. Il faut découvrir la vie des ces peuplades les Alakalufs, qui luttent sans répit pour leur survie, dans cet univers d’eau et de glace. Puis l’arrivée de l’homme blanc. Une histoire captivante. Merci à la personne qui a indiqué ce livre sur le blog.

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