Jeudi 7 mars 2013
Napier – Elsthorpe
59 km
Il y a des jours comme cela où tout se passe à merveille…
Cela commence par 10 km de piste cyclable en dehors de la route au bord du Pacifique… Lesquels kilomètres se terminent à l’entrée d’une usine…
Mais ici ils essaient de promouvoir la bicyclette, une piste cyclable au bord de la route prend le relais.
Laquelle piste cyclable disparaît avec un très long pont mais multes panneaux dont un clignotant préviennent les véhicules de la présence possible de cyclistes sur la route, et…
Surprise, voitures et camions ralentissent et me doublent en prenant leurs distances, tout espoir n’est donc pas perdu dans ce pays…
Un autre pont avec voie cyclable
Me permet enfin de faire une photo d’un cours d’eau…
Cela (les jours où tout se passe à merveille) continue par une hésitation sur mon itinéraire, je me lance ou je ne me lance pas sur cette petite route ? Sera-t-elle goudronnée ou vais-je encore affronter la piste ?
Un cycliste (rare) passe et s’arrête, je lui demande conseil, il ne me conseille pas cette petite route, mais est-elle goudronnée ? Oui, elle l’est, allez je me lance au pire je ferai demi-tour, je ne suis pas à 100 ou 200 km près…
Et cela va être l’enchantement, route de plus en plus petite, de plus en plus déserte, de plus en plus dans des paysages qui me plaisent…
Au début vignes, vergers de pommes surtout et jardins se disputent la place.
Bien sûr ça n’arrête pas de monter (et des fois de descendre mais surtout monter)…
Bien sûr un petit vent contre va ralentir ma progression…
Bien sûr le matin et en fin d’après-midi les températures sont fraîches, bien sûr déjà les feuilles jaunissent et volent au vent avec comme un petit goût de revenez-y dans l’hiver austral, et bien sûr je suis heureuse….
Là un arbre, juste pour Philippeavelo… Oui, des fois j’ai mes petites attentions comme cela…
Là un cheval pour Sylvie…
Là un grand domaine viticole pour Joël…
La montagne elle est juste pour moi…
Et là il y a un humour que je ne comprends guère, je vous rappelle que je suis sur une petite route déserte…
Et souriez, vous êtes filmés (toujours sur ma petite route déserte…)
Déjà que la terre me parle, si en plus la montagne me sourit…
Allez, pause déjeuner, reétude de la carte, releçon d’anglais, plus assidue que moi, y a pas…
Je déménage pour me mettre au soleil, où je cuis, mais à l’ombre je me caille…
La rigueur ici est de règle…
Et cette petite route, je l’aime à la folie…
Monica, réveille-toi là et dis-moi le nom de cette rivière, je vais la suivre une bonne partie de l’après-midi…
Rarement une ferme…
Toujours la montagne…
Et la route qui monte, monte, monte…
Parfois de très belles maisons…
Et remontagne…
Une jolie boite aux lettres
Et ma route, ma route…
Superbe…
Quand arrive la fin de l’après-midi, quand je suis fatiguée et que j’en ai marre, quand évidemment tout est clôturé même les forêts…
Je vois un gentlemen farmer, je demande si je peux poser là ma tente, non, là ce n’est pas bien, plus loin, je rate le plus loin, en fait il me suit en voiture, me rattrape et m’emmène dans la salle des fêtes au milieu des moutons… Ce n’est pas une maison mais deux que j’ai à ma disposition…
Il met en route le truc à chauffer de l’eau pour le thé pour 50 personnes, il m’explique où je peux mettre ma tente à cause des moutons, je demande si je ne peux dormir à l’intérieur, pas de problème (moi c’est juste pour gagner du temps le lendemain matin). J’ai aussi des toilettes à ma disposition… Avant l’étalage de mon bazar…
Après…
Et les moutons, un peu peureux ici les moutons…
Mais calmes, si calmes…
Je me douche avec l’eau de la bouilloire pour 50 personnes car la douche est froide et les températures se sont rafraîchies.
J’étudie sérieusement la carte et où il y a des points de ravitaillement afin de prévoir au plus juste mais assez. Pour l‘eau ce n’est pas un problème, la région n’est pas déserte, il y a quelques fermes et je peux demander.
Tandis que je termine mon repas dehors, me chauffant aux derniers rayons du soleil, Yvonne vient me rendre visite.
Elle me montre comment mettre le chauffe-eau de la douche, je lui explique que je me suis débrouillée avec la bouilloire, c’est une véritable obsession dans ce pays de m’offrir une douche, plus que de manger. Je lui offre quelque mm’s… Nous étudions ensemble la carte, elle me conseille certaines routes, je n’aurai pas beaucoup de piste, je lui explique qu’il faut quand même que je passe par quelques points de ravitaillement… Les kilomètres en voiture et en vélo c’est différent… Elle aimerait bien que je vienne m’installer chez elle, mais j’ai déjà tout installé mon barda, je lui promets de passer demain matin, moi qui voulais partir très tôt pour essayer de rallier ce que je pense être un petit coin de paradis pour passer la nuit au bord du Pacifique, et bien c’est raté, mais on ne peut aller dans un pays et se conduire en sauvage…
Les chiffres :
58,98 km
Vmoy : 11,2 km/h
Vmax : 46,2km/h
Temps sur le vélo : 5h13’49’’
Donc, donc ,donc une super super journée, bisous tout le monde.
ton commentaire me montre que tu es au paradis!!!!!!!!!
Continue ton chemin. Bisous
Des fois oui, des fois non… Kissesssssssssssssssssssssss
merci pour ces nouvelles de zélande !!
vivement la housse et drap de lit ..
Je crois que ce petit cours d’eau que tu as suivi , puis l’autre cours qui rejoint le premier sont : Tuki Tuki River et Junction of Waipawa River ???
Bravo c’est magnifique tu as tout ce que tu aimes alors regale-toi
Kissesssssssssssss
Merci Monica and kissess