Dimanche 10 mars 2013
Bivouac fin de la montée après Wimbledon – Bivouac dans la descente de Rakani hill
58 km
Des milliards de mètres de dénivelée
Voilà, cela fait 2 mois que je suis partie, je m’installe dans le voyage, chaque chose a enfin trouvé sa place. Au fil de mon voyage j’ai trouvé plein de petits sacs multicolores et cela m’aide à retrouver mes affaires…
Je recommence à connaître mes besoins en nourriture et boissons et cela m’aide pour avoir le nécessaire sans le superflu…
Ma tente continue d’être un super palais, mon vélo un vrai petit bijou, et mes jambes, elles tournent, elles tournent…
Ce matin je pars la tente mouillée, elle séchera ce soir.
Et puis j’ai vraiment le flair pour trouver les petites routes incroyables…
Celle-ci est extraordinaire
Quasi déserte…
Dans des paysages peut-être pas aussi spectaculaires qu’en Amérique du Sud…
Mais diaboliquement beaux…
Les genêts sont en fleur, bizarre, chez nous c’est plutôt au printemps…
Tout reste quand même clôturé, la nature est mise sous scellé…
Les rivières sont presque à sec
Mais belles, belles, belles…
Régulièrement je fais un point carte…
Souvent un mouton s’égare, j’en ai vu un sauter la clôture…
Là je pense que c’est plutôt pour peser les taureaux …
Et là, là ? Encore l’œuvre des castors ?
Me voici à Pogoroa, 300 habitants…
Contrairement à ce que disait l’autre épicière, l’épicerie est ouverte… J’aurais pu moins me charger…
Je crains que je ne fasse la plus belle partie de mon périple en Nouvelle Zélande… J’ai rencontré un couple d’allemands en vélo couché qui viennent de traverser l’île du sud, ils disent que c’est la plus belle route… Comme ils étaient sympas et qu’ils parlaient un anglais que je comprenais sans problème, je leur ai indiqué l’autre petite route…
En plus il fait beau, mais beau, mais beau, le ciel est bleu et l’air cristallin, les températures agréables et rapidement je peux me découvrir.
Les zones presque désertiques
Alternent avec des forêts froides et ténébreuses… Et parfois se mêlent…
Les paysages souvent me rappellent ceux du Pérou profond…
Mais alors ça monte, ça monte et ça n’arrête pas de monter… Mais je suis en super forme, et là où avant j’aurais poussé, je pédale, je pense que le vélo y est pour quelque chose…
Et victorieuse j’atteins non pas le col mais le sommet…
Avec une vue à 360°…
J’entame la descente, évidemment ça remonte, évidemment je suis épuisée, je me dis que je me pose sur le premier endroit plat non clôturé…
Je le trouve et me pose…
Les chiffres :
Départ 9 heures, arrivée 17 heures
58,29 km
Vmoy : 10,3 km/h
Vmax : 48,6 km/h
Temps sur le vélo : 5h38’50’’
Bisous tout le monde