Mercredi 13 mars 2013
Aire de camping dans le parc de Kaitoke – Aukland
55 km
Il a fait froid cette nuit, j’ai bien dormi. Comme prévu j’ai mal aux cuisses mais je peux me lever. J’attends pour partir que ma tente soit complètement sèche car je me doute que si je la fais sécher en plein Wellington city ou sur le bord de la Highway 2 ça va faire désordre…
Je commence par faire deux fois le tour du camping, soit 2km avant de trouver la sortie…
Je me remonte mes deux cotes de la petite route qui menait au parc. Je sais qu’il me reste une petite hill à escalader, ouf ça passe bien. j’ai hyper étudié la carte pour savoir où passer, il n’y a pas 36000 solutions, que la highway 2.
Les messages de prévention pour ne pas écraser les cyclistes abondent…
Ca se passe bien, souvent un large bas-coté me permet de rouler en toute sécurité. et en plus c’est joli, ça suit une rivière. Parfois quand même c’est hard…
Je fais un détour par Lower Huit pour aller manger au Mac Do, oué, les envies de cyclo c’est comme les envies de femme enceinte, il ne faut pas les contrarier… Par deux fois je tente de me déshabiller mais le fond de l’air et le vent restent trop froid, le soleil pourtant brille.
Pour rejoindre Wellington, une étroite bande de terre entre la mer et la montagne, à ma gauche le train
A ma droite la higway 2
Au milieu moi, non, pas de photo, merci…
Et tout d’un coup, une piste cyclable, certes elle est comme toutes les pistes cyclables du monde encombrées de pierres, graviers, morceaux de bois, certes elle fouette parfois les jambes, certes elle ne coupe pas du bruit des furibards sur ma droite, certes elle ne va pas durer très longtemps, mais oh combien je l’apprécie…
Et puis j’arrive à Wellington, encore de l’émotion, la capitale la plus australe du monde, je viens aussi de traverser une des deux îles que composent la Nouvelle Zélande, et puis c’est la capitale.
Wellington ville moderne (je crois que ça nous manque ça en France, la modernité, comme si on s’était figé dans des traditions ancestrales au passage en sacrifiant notre jeunesse)
Wellington c’est aussi un port, avec ses grands bateaux
Euh, de l’autre coté les bateaux, et les plus petits (de bateaux)
Je galère pas mal pour trouver le point information, histoire de trouver un endroit où dormir ce soir, et circuler en vélo chargé dans une capitale ce n’est pas toujours évident…Mais on m’aide, on m’accompagne et je m’en sors…
Le « backpackers » est pourri mais l’eau est chaude et je suis seule dans mon dortoir…
Les chiffres :
54,54 km (je n’ai pas trafiqué mon compteur)
Vmoy : 12,6 avant Wellington, 11,6 km/h après
Vmax : 35,4km/h
Temps sur le vélo : 4h40’07 »
Départ vers 10h30, arrivée vers 16 heures, Dans mon dortoir à 18 heures…
Bisous tout le monde
Ca ne te fais pas tout drôle d’être au milieu de la ville après avoir traversé autant d’endroits « naturels » ? En tout cas, joli dortoir !
Mais quel plaisir de voir qu’il y a du soleil qui t’accompagne…
Oui, à chaque fois ça me fait un choc…
En ce moment le soleil est vraiment sympa avec moi.
Demain je requitte la ville, d’abord pour la mer et puis de nouveaux horizons inconnus…
Bisous à toi
Hello
J’ai une petite idée pour faire une double béquille avec 2 bâtons attachés fixement ensemble par le haut et que tu cale un de chaque cotés sous la selle.
Quel poids le vélo chargé ? Tu fais des bonnes moyenne.
Admiring
Ma béquille avec un bâton est faite, elle mériterait d’être améliorée, mais je n’ai pas le matériel ici, et ici on ne sait pas arranger les choses…
Mon vélo chargé entre 50 et 60kg, plus que moi…
Merci pour le admiring…
Kisses…
Va faire un petit tour ici ( http://www.janodou.com/article-l-art-de-rue-en-amerique-du-sud-116179764-comments.html#anchorComment ) , j’ai du mal à t’avoir sur ton mail.
Tout se passe comme tu le prévois ?
Besos mi Hermana
Oui, tout va très bien.
Je t’envoie un mail, heureusement que nous avons nos blogs car sinon on perdrait le contact…
Bisous à toi et ta petite (euh, grande) famille. Dis à Isabelle que je n’ai pas encore entamé son tube de crème, mais que ça ne va pas tarder et que j’en ai grand besoin, le soleil et le grand air m’ont vraiment abîmé la peau…
Bonjour Françoise
Je vient de faire un essai avec mes bâtons de ski en passant les dragonnes l’une sur l’autre, calées en V sous la selle, une poignée de chaque coté du tube. Avec mes 70 kg sur mon vélo ça tient impeccable.
Bon des bâtons de ski sur la cote Pacifique faut les trouver.
kisses too
Merci du renseignement Gilles mais j’ai un bâton, juste c’est plus lourd et moins pratique qu’une béquille.
Quand aux bâtons de ski, je n’ai pas renoncé cette fois-ci à mes bâtons de randonnée pour m’encombrer de bâtons de ski…
Et pour le Pacifique, désolée si je détruis tes rêves, mais ce n’est pas que des cocotiers et des plages de sable fin… Dans l’île du sud où je vais demain il y a des stations de ski, il y a même des glaciers…
Bisous et ne pleure pas, les glaciers c’est beau aussi…
on viens de me filer plein de music
je dois faire la sélection maintenant et je regarde tes photos tout en écoutant du drum’n’bass + gangsta rap + minimal tech
trop rigolo le décallage entre ces sons de la folie des grandes villes et tes images d’une campagne heureuse et bucolique
have fun and keep it alive !!
Ces decalages je les vis tout le temps c est drôle. ..
Froid, tu dis certainement pas autant que nous en ce moment,
aujourd’hui sur nos pistes un resentit de – 43 °, intenable ne pas avoir
envie même de mettre « un chien dehors ».
Bisous.
Non ici le soleil est très chaud, il fait froid dans le vent mais c est très relatif les new zelandais n ont sorti la petite laine qu hier. ..Sinon très denudees les filles ici…
Kisses