Samedi 6 avril 2013
Lake Paruga – Kaas
61km
Oui, grand beau temps
Grands paysages…
Grandes montées…
Je pars dès que le brouillard commence à se lever…
Une première montée est un peu difficile, une deuxième se passe sans problème…
La troisième est facile, au fait ça ne vous dit rien ces ombres qui s’allongent, les jours qui raccourcissent, le froid qui s’installe ?
Revenons à notre montée, je me dis ça y est c’est comme le Mont Hercule, je grimpe ça les doigts dans le nez, et bien non ça c’étaient des montées qui ne comptaient pas, les vraies, les trois pics je vais souffrir atrocement et je vais devoir pousser dans les parties trop raides. Je crois bien que j’embarque avec moi 5 litres d’eau dans ma tente qui depuis plusieurs semaines ne sèche que le soir.
Mais que c’est beau, que c’est beau…
Le matin il va faire très froid, vers 13 heures ça va mieux.
Mais les paysages sont vraiment grandioses.
Et c’est quoi là qui apparaît au détour de la route, au milieu d’un pic ?
Impressionnante de beauté ?
Qui je l’espère vous subjugue ?
Au moins autant que moi (enfin sans le supplice des trois pics) ?
Et soudain, un éboulement…
Oui, parce qu’à droite la mer de Tasmanie
A gauche la montagne, au milieu la cyclo (rengaine Janodou ?)
Je vous ai dit qu’aujourd’hui tout était grand, même les arbres dans leur nudité sont grands…
Les rochers sont grands…
Les pissenlits aussi…
La mousse qui recouvre les arbres aussi…
Et le lit des rivières…
Et les montagnes qui tentent de leur faire obstacle…
Grandes sont les embouchures des rivières dans ? La mer de Tasmanie, j’en vois qui ne suivent pas…
Quand aux ponts, des kilomètres de ponts…
Voici la plage aux pingouins ils viennent s’installer ici de juin à décembre, je suis pressée (toujours les crocodiles), je n’attends pas…
Où que se porte le regard c’est beau…
Les mots me manquent…
J’ai enfin retrouvé un bâton, je vais rapidement le casser, en marchant dessus…
Dernier petit point carte, je ne sais ce qui m’attend, ouf…
Juste ce sera terrible, mais ça c’est l’avenir…
Les points de ravitaillement sont si rares qu’ils l’écrivent en gros (food = à manger), parce que si on les rate, et bien c’est 100km plus loin et des milliards de mètres de dénivelée…
J’arrive, je file à la miniminisuperette, puis au camping 2 km en arrière, puis j’ai le courage dans la nuit de me payer le resto.
Oui le courage car 4km en vélo dans la nuit et le froid, mais ce fut super bon et super cher, et aussi la bière fut GRANDE…
Ma nuit sera bercée par le sac et le ressac de la mer de Tasmanie que je ne reverrai plus…
Les chiffres :
61 km
Vmoy : 11,3 km/h
Vmax : 42,4 km/h
Temps sur le vélo : 5h22’41’’
Bisous tout le monde
Comment as-tu franchi l’éboulement ? en contournant l’obstacle ?
Le paysage est de plus en plus spectaculaire.
Pas encore compris l’histoire de crocodiles, c’est quoi ?
Les crocodilesdemande à la cantonnade, peut-être te répondra-ton…
La route contournait l’éboulement, on est en NZ ici quand même…
Bisous
Bon alors l’histoire des crocodiles c’est quoi ? Quelqu’un peut il me répondre ? J’ai du manquer un épisode.
Moi je ne réponds pas, ce n’est pas moi qui ai inventé les crocodiles…
ta première photo est superbe !!! une expo en perspective ? !!!!!
J’ai tant et tant de choses en perspectives que je m’y perds… Alors le printemps est-il enfin là ?
Bisous à toi