J99 : trop…

Samedi 30 avril 2011

Bolivar – Ibarra

Distance parcourue : 71,62 km

Vmoy : 10,8 km/h Vmax : 48,2 km/h

Température : minima : 17°, maxima : 40°

Dénivelée positif : 887 m

Dénivelée négatif : 1401 m

Heures sur le vélo : 6H37’42 »

Départ : 8heures15

Arrivée : vers 17 heures

Résumé de l’article

  • Objectif : Ibarra
  • Conditions météorologiques : couvert au lever puis ça se dégage, soleil puis une vallée chaude, vent glacial au départ qui se calme puis vent très fort au sortir du canyon
  • Etat de santé : ça va

Particularités de la journée : trop de kilomètres, de montée, d’heures sur le vélo, de descente, de belle route, de soleil, de vent, de jaune… Chouette quoi…

Donc hier j’étais malade, aujourd’hui ça va.

Je dis adieu à ma dernière descumbre…

La route continue à être excellente, après les montées-descentes je vais entamer une super descente de 1400 mètres quand même…

 J’aboutis dans une vallée chaude et mes prières ont été exaucées, le vert a disparu pour faire place à des montagnes dénudées.

 Il fait chaud, j’adore, le vent va rester froid quand même une grande partie de la matinée. J’aboutis dans un endroit où il y a plusieurs hotels de tourisme avec piscine, je crois que si il n’était pas 10 heures du matin et si je n’étais pas bien partie sur ma lancée je me serais arrêtée plusieurs jours…

 Il y a aussi que je veux garder mes globules rouges pour monter sur un volcan, oui cela fait plusieurs jours et nuits que je me balade et que je dors à 3000, je ne veux pas perdre mon acclimatation, aujourd’hui j’ai perdu de l’altitude, je ne suis plus qu’à 2225 mètres…

Je disais qu’aujourd’hui c’était trop, oui trop de kilomètres, trop d’heures sur le vélo, trop de dénivelé positif, car le négatif je ne me plains pas (même si ça reste fatiguant vu l’attention et la concentration que cela requiert),trop de volcans, des grands, des petits, des moyens…

 trop de soleil, je ne me plains pas, sauf que je n’ai plus de crème donc j’ai recramé, oui parce que le soleil équatorial et l’altitude ça ne pardonne pas.

 Quand même qu’est-ce que je l’ai apprécié ce soleil, ça y est je crois que j’ai laissé les pluies torrentielles 24/24 derrière moi… Ce soir en arrivant trois gouttes, mais seulement trois gouttes, en revanche sur tous les volcans ça tonnait…

Même les vaches fuient les inondations, c’est dire…

Tout d’un coup je lève la tête, qu’est-ce que je vois ? Une route au-dessus, et une grande route vu qu’il y a des camions, j’étudie ma carte, je ne vois rien, je me dis que ma carte est vraiment nase, sauf que c’est ma route et que je dois me hisser, la montée va être très longue et rude, je vais beaucoup pousser…

Je renouvelle une demande déjà formulée lors de mon passagee dans la guerilla : les géologues, pouvez-vous faire une analyse précise des strates ?

Rest que ma carte achetée à la frontière est très nulle, il n’y a même pas les kilomètres, les villages c’est comme les éruptions volcaniques, au petit bonheur la chance, en revanche il y a plein de couleurs pour les différentes ethnies et théoriquement les points d’intérêts qui d’ailleurs masquent la route…

Dans l’unique point restaurant du canyon brulant et venté je vois un avocat, je demande si il est possible de me le préparer, trop bon…

Il faut quand même que je me pose et que je fasse des pauses, là je suis à nouveau épuisée et n’ai même plus la force de charger mes photos…

Je dois prendre exemple sur l’oiseau qui attend tranquille que ça arrive…

Je vais dormir, demain j’ai repéré une station de lavage pour mon vélo puis j’essaierai de faire une petite étape, je ne peux rester ici, l’hôtel est trop pourave…

Bisous tout le monde

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2 réponses à J99 : trop…

  1. C’est bien vrai que tu as ENFIN le soleil !
    As-tu passé la ligne de l’Equateur ou ai-je zappé des articles ?
    Dans le ton de tes écrits, on ressent une grande fatigue, c’est évident. J’étais hier avec Pierre qui est venu à Paris chez sa soeur et je me suis fait un plaisir de l’inviter pour parler de quoi à ton avis ? Tu as gagné !
    Il me disait qu’il fallait parfois savoir s’arrêter jusqu’à une semaine complète car le corps le supplie. J’imagine bien que c’est ton intention et peut-être attends-tu l’endroit propice pour un grand confort. Mais à vouloir ou à devoir trop retarder ……..
    Repose-toi bien quand-même, même un petit peu.
    Muchos besos

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