J108-J109 : Quito

Mardi 10 mai et mercredi 11 mai 2011

Kilométrage en vélo : 10 km (oui de l’hôtel Rincon de las Flores dans le centre historique à la boutique de réparation de vélo près du parc El Espijo, aller-retour bien sûr). Au fait quand l’hôtelière elle a su que j’y allais en vélo, oué c’est quand même plus pratique de conduire ton vélo en vélo, elle m’a dit que j’étais folle, alors je lui ai dit que j’avais traversé tout Bogota, que j’avais déjà traversé tout Quito, donc d’aller au magasin de vélo ça ne me posait pas de problème (je ne lui ai pas dit que j’avais traverser Bangkok et qu’en plus ils roulent à gauche et qu’en plus il faut mettre un masque… Et aussi Mexico) Bon elle a pas insisté mais sûre qu’elle croit que je suis folle… Maintenant je sais pourquoi je suis la seule cycliste à circuler dans Quito, toutes les bicyclettes ont été confisquées et sont là :

Que dire de Quito ?

  • Inscrite au patrimoine mondial de l’humanité, à visiter cool en se laissant aller, en ne voulant pas tout voir, juste déguster quelques petites (plutôt grandes) choses…

  • C’est une ville bizarre à cause de la configuration du terrain, elle est toute en longueur du Nord au Sud, et de chaque coté les collines sont recouvertes de petites maisons aux couleurs pastelles,

 bien que située à une latitude de près de 3000 mètres ( je crois que c’est la troisième ville la plus haute d’Amérique du Sud après La Paz (Bolivie) et je sais plus quelle ville, à l’aide renseignez-moi). Il est super facile de se repérer dans Quito, ça c’est le pied…

  • Il y a le Quito neuf où les gens comme vous et moi travaillent et vivent

  • Il y a le quartier du Marical Sucre où se trouve toutes les commodités pour les touristes.
  • Il ya le parque del Espijo où j’ai fait réparer ma bicyclette, en fait le bruit ça je l’ai découvert moi-même venait des sacoches avant, je crois que c’est une très mauvaise idée de mettre des extenseurs, ce n’est pas prévu pour, cela fait travailler la sacoche pas comme ça été prévu par le constructeur, bref je les enlevés, ai reréglé les crochets et cela va beaucoup mieux. Sauf que ? Sauf que le mécanicien d’Itamalo m’ a tout bousillé. Et là les dieux ont été avec moi, je me suis renseignée sur les boutiques de vélo (deux sources valent mieux qu’une et j’ai abouti près du parc de l’Espijo, il y a quatre ou cinq boutiques de vélo, j’ai été dans celle où il y a écrit en grand réparation, j’ai vérifié qu’ils avaient au moins un truc pour suspendre le vélo, ils me l’ont gardé une journée, m’ont dit qu’il n’y avait rien de grave, qu’il fallait juste tout nettoyer (la graisse d’Itavalo) et tout rerégler. Ils m’ont changé le câble du dérailleur, bien nettoyé avec un produit spécial ( selon eux le gasoil ça fait du cambouis, l’essence ça attaque l’aluminium et après risque de casse). Grâce au déploiement de tout mon charme j’ai réussi à leur en acheter un peu mais je n’ai pu avoir le nom de ce produit miracle. J’ai du acheter aussi une bouteille de coca-cola, donner son contenu, je n’en bois pas l’après-midi sous peine d’insomnie (la bouteille de coca pour mettre le produit miracle, qui se mélange avec de l’eau, la dame m’a dit que je pouvais détacher mes vêtemnts aussi, pour quoi je suis i tachée que ça ? Je pense que c’est un diluant, je sais pas quoi. Ils avaient aussi de bons patins de freins, j’en ai acheté deux, je suis parée. Comme j’écris en décalé je peux vous dire qu’aujourd’hui j’avais des ailes, je ne sais si c’est moi ou mon vélo. En tous cas je suis hyper contente. Amis cyclotouristes qui passaient par là je vous recommande ce magasin.
  • J’ai aussi été acheté une carte à l’Institut Géographique Militaire,

 en dehors du fait qu’elle n’a pas de relief elle est bonne, elle est au 1/1 000 000 000 ème, ce qui fait qu’aujourd’hui je me suis plantée, j’ai fait 3 fois plus de kilomètres que prévu, oui vu que c’était pas la même échelle et que maintenant j’ai des ailes… Pour les cyclotouristes vous prenez un taxi, ils connaissent, c’est au-dessus du parc de l’Espijo, un bâtiment en haut d’une colline avec une grande sphère.

Il y a aussi la terre

Attention prenez votre passeport, on est quand même chez les militaires, ils vous le prennent à l’entrée et vous donnent un badge,

nécessité quand même de passer par quatre guichets, un qui voit ce dont vous avez besoin, un qui vous donne un papier avec un numéro, un qui enregistre votre commande, un qui vous fait payer, un qui vous donne la carte, bon ça vous prendra quand même une heure et vous coutera 4 dollars. Ouverture du lundi au jeudi de 8 heures à 12 heures 30 et de 13 heures à 16 heures 15, vendredi de 7 heures à 14 heures 45.

  • Ensuite je suis allé à la Libri Mundi, là les taxis ne connaissent pas et l’adresse de Lonely planète est incomplète, c »est à l’angle de la rue Joaquim Pinto et de la rue Juan Leon Mera -851. Ils n’ont pas de carte mais pas mal de guides j’ai acheté le Lonely Planète du Pérou et si j’avais eu assez d’argent sur moi j’aurai pris celui du Chili, vu que ma tactique est d’acheter dans une grande librairie de la capitale du pays voisin le guide du pays suivant, ce qui fait que je me balade avec deux guides un certain temps, mais d’une frontière à la capitale suivante je n’en ai qu’un. Moi je les donne, j’ai rencontré des suisses qui se les renvoyaient, bon… Et comme je n’ai pas l’intention de passer par Lima vu que je connais (sauf si escale technique indispensable), et pour ceux qui passent par Lima, la seule chose à voir, mais à voir absolument c’est le musée de l’or, c’est la plus belle caverne d’Ali Baba que je connaisse, il n’y a pas que de l’or, mais plein de choses, ça vaut presque à mes yeux le musée du Caire, c’est dire… Je crois que pour le Chili je vais me faire envoyer le guide du Chili à la Casa del Ciclista de Trujillo, là aussi c’est un incontournable. Je n’ai pas eu le courage de revenir sur mes pas pour aller à celle qui n’est pas loin de Quito.
  • Dans le quartier de la Libri Mundi il y a tous les hôtels confortables pour les touristes, et aussi plein de restaurants, et aussi les agences de voyages, trekking et expéditions en tous genres, et aussi des magasins de vêtements techniques, il y a pas mal de choses, si j’avais eu assez d’argent sur moi je me serai acheté une grosse polaire, qu’est-ce que je la regrette celle que j’ai enlevé au dernier moment de mon sac, aujourd’hui encore je me suis caillé. Donc là dés que j’en vois une à peu près correcte je l’achète et si je demandais à mon fils de me l’envoyer parce que parait-il, sur les hauts plateaux de la Bolivie en Août c’est du moins vingt, je crois que si on connaissait les difficultés en tous genres qui nous attendent on ne partirait pas, mais peut-être que c’est de les surmonter qui nous procure le plus grand bonheur…
  • Et puis j’ai vu, j’ai regardé Quito, j’ai un peu été déçue, je lui ai préfèré la blancheur immaculée de Popayan, la splendeur de Tunja, la simplicité blanche et verte d’El Cocuy. Peut-être est-ce du au fait que là-bas (en Colombie) j’étais la seule touriste et là (à Quito) j’étais seule au milieu des touristes, et puis aussi j’ai eu un coup de blues qui a duré trois jours, et puis j’ai eu un nouvel épisode de fièvre qui m’a cloué au lit une demi-journée alors que je voulais prendre le téléphérique, et puis que je m’étais trompée pour la cas de ciclista et puis que ce deuxième Mitad del Mundo ne valait pas le déplacement, et puis que l’hôtel que je croyais pas trop mal est très nul : chambre froide, douche froidasse, pas de captage du net dans la chambre et comme tu as mis la connexion automatique ils te décomptent toutes les heures sauf que quand je suis partie les dames de l’hôtel (très gentilles d’ailleurs) ont oublié de me faire payer et j’ai surtout rien réclamé, vu que je me tirais un jour plus tôt tellement j’étais mal, et que ce matin réveil intempestif avant six heures par tambourinage à la porte, c’était une dame qui devait partir à six heures et qui s’est vue enfermée dans l’hôtel vu que le gardien de nuit à part fumer des cigarettes toute la soirée et enfumer ma chambre, le local (je dis bien local vu qu’il n’y a pas de fenêtre) où on capte internet, et déclencher l’alarme de nuit, et bien le gardien il dort tranquille la nuit et à 10heures 30 il ferme le net, la porte de l’hôtel (qui affiche 24/24) et s’en va dormir tranquilos… J’imagine la fureur de la femme si elle avait un avion à prendre ou tout autre rendez-vous important, moi de rage je suis partie… En plus j’ai une rage de dent, en plus le dos vrillé avec douleur transfixiante dés que je pose le pied par terre, j’ai commencé un traitement anti-inflammatoire super efficace. Pour les dents c’est un problème que j’avais avant de partir, j’ai vu deux fois mon dentiste pour cela, le problème n’est pas résolu. Il faut dire que tout ce que j’avale de sucré et le riz qui s’infiltre entre les dents n’arrangent pas les choses, là-aussi je regrette d’avoir sacrifié une brosse à dents à pile pour raison de poids. Bon je redouble d’attention pour mon hygiène dentaire, j’ai acheté aussi un produit désinfectant local (pas cher 2 dollars), dedans il y a de l’iode et un anesthésique, ils ne s’inquiètent pas de savoir si tu es allergique, j’ai quand même dit que j’étais médecin mais ils n’ont rien contrôlé. Peut-être c’est ça (la dent, pas le produit) qui me donne des poussées de fièvre mais franchement je ne crois pas et je me connais bien, jamais ne me suis trompée sur mon état de santé. J’espère ne pas avoir attrapé le palu ou autre gentil truc de ce genre. Sinon quand je n’ai pas de fièvre j’ai une pêche d’enfer, si vous m’aviez vu remonter les rues de Quito (qui est quand à près de 3000 mètres), après les dix premières minutes de tanguage, oui délivré du poids à l’avant on tangue vraiment pendant 10 minutes, et en plus dans les rues de Quito il y a des trous, donc une fois détanguée, impressionnant comme je montais ça, moyen plateau, moyen pignon, pas le moindre petit essoufflement (et le matin j’étais clouée au lit par la fièvre, vas-t-en savoir…) dommage qu’il n’y avait pas la place de doubler les taxis sinon je le faisais. Tiens aujourd’hui sur l’autoroute j’ai doublé deux camions (dans la descente quand même).Bref pendant trois jours c’était la totale…
  • En y regardant de plus près,

Les portes de ses église sont en or

Et les colones vous donnent envie d’une grande glace surmontée d’un énorme méli-mélo de crème chantilly

Quito est quand même une ville somptueuse,

 j’ai aimé ses couleurs d’un soir,

J’ai aimé l’audace de ses jardins

 j’ai aimé ses lumières d’une nuit…

 J’ai aimé aussi l’audace de la voute du musée

J’aurai aimé me perdre dans ses ruelles, mais à Quito on ne peut se perdre… (sauf quand on y cherche la Casa del Ciclista qui n’est pas à Quito, à moins que j’ai été mal renseignée…)

J’ai aimé les pics acérés de son abbaye

J’ai aimé ses voutes épurées

J’ai aimé ses vitraux qui irisent la lumière

Et ceux aux goût de sucette ou de bonbons acidulés

Bien sur il y a la grandiose place de l’indépendance où il fait bon flâner

Et la vierge qui toujours m’indiquait le chemin de mon hôtel (oué elle aurait mieux fait de m’indiquer le chemin de la casa del ciclista…)

  • Ah oui et puis là où je passe il arrive toujours des trucs, d’abord les pluies du siècle, puis le volcan qui explose (ce soir je n’en suis plus très loin… j’adore), et là je redescends tranquille à pied de chez les militaires et je tombe sur une manif, quand je suis passée c’était bon enfant, après ça a dégénéré, selon un autre chauffeur de taxi les policiers tirent à balle réelle, en tous cas j’ai vu à la télé qu’ ils tabassent dur. Il faut dire que les chiffres du référendum-plébiscite-élections-présidentielles tournent aux alentour des 90% de oui, c’est beaucoup… Ils ont posé dix questions style « Êtes- vous d’accord pour une meilleure justice ? ». Quand j’ai demandé à mon chauffeur de taxi d’une toute petite voix s’il n’y avait pas un peu de manipulation dans tout ça, il m’a répondu « Un peu, non beaucoup ».

  •  Donc ça bouge dans le pays, mais pas d’inquiétude quand ça bouge dans un pays, c’est surtout dans la capitale et j’ai quitté Quito… Et à la vitesse grand V….
  • Voilà que dire encore de Quito ? Même si c’est difficile de circuler en vélo à cause des routes étroite, des trous sur le bord droit de la route et l’impossibilité de circuler dans les couloirs de bus, ce n’est pas trop dangereux, en tous cas beaucoup moins qu’à Bogota, ici ils ont du respect pour les non motorisés et ils ne roulent pas vite en ville.

Et sinon, je n’ai pas senti l’âme de Quito, j’ai senti l’âme de Bogota. Il faut dire que la Colombie m’a tellement interpellée, fascinée presque que, là j’ai encore un peu de mal avec l’Equateur, j’avais parce qu’aujourd’hui j’ai eu un choc, oui un choc…J’ai eu un peu l’impression que Quito était entièrement tournée vers le tourisme, ce n’est qu’une impression personnelle… Ce soir je suis dans une « hosteria » pour touristes trekkeurs, je suis la seule… L’eau est chaude et pas électrique…Demain lever 5h45 pour ? Vous le saurez plus tard…

Bisous tout le monde

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7 réponses à J108-J109 : Quito

  1. Merci pour cette visite guidée de Quito Françoise !
    Combien de jours y es-tu restée ?
    Je te repose la question concernant ton billet d’avion : as-tu pris un A/R ? Si oui lequel précisément et sinon, pourquoi ?
    A bientôt Françoise et bonne continuation en longeant deux célèbres volcans que tu devrais atteindre bientôt, si mes souvenirs des articles d’Enzo sont exacts.
    Muchos besos

    • Françoise dit :

      Je suis restée deux jours un quart, moi une vlile je ne supporte pas plus de 3 jours… J’ai pris un aller simple, ça coûte plus cher, mais c’est l’aventure de ma vie, cela vaut bien quelques sacrifices…

    • Françoise dit :

      Comme tu as apprécié cette visite guidé de Quito, je vais faire un effort et te faire faire celle de Bogota, en espérant que cela te donne envie d’y aller…

  2. joselymendoza@hotmail.com dit :

    HOLA COMO ESTAS

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