J112 : siège du volcan Tungurahua

Samedi 14 mai 2011

Hosteleria Cotopaxi dans la petite ville de Lasso – Ambato

Distance parcourue : 58,99 km
Vmoy : 16,8 km/h Vmax : 48,2 km/h
Température : minima : 14°, maxima : 31°
Dénivelée positif : 251 m
Dénivelée négatif : 655 m
Heures sur le vélo : 3H30’11 »
Départ : 8 heures 30
Arrivée : 13 heures

Résumé de l’article

  • Objectif : La laguna de Quilotoa ou Ambalo selon le temps
  • Conditions météorologiques : couvert, frais au départ puis tiède, mes chauds et foids habituels
  • Etat de santé : une pêche d’enfer

Particularités de la journée : une grande descente, puis des montées et descentes, des volcans chapeautés de nuagse, des froids et chauds, j’abandonne l’idée de faire un détour pour aller voir la laguna et bombe vers Ambato, vu ma forme je décide d’aller plus loin, mais je m’arrête dans à un hôtel à Ambato, vue directe sur le volcan qui flamboie tous les soirs..

Lever 5h50, oui pour voir le volcan Cotopaxi, à 6 heures lever du jour, volcan dans les nuages, je me prépare vite car hier j’ai tout rangé dans mes sacoches. Si je veux aller à la Laguna de Quilotoa j’ai une grosse étape, 1000 mètres de dénivelée et de la piste, j’ai intérêt à na pas traîner.

A 7 heures je suis prête, et je vais attendre, attendre 3/4 d’heure le petit déjeuner et la note. Je commence à comprendre pourquoi je suis seule dans l’hôtel… La petite jeune fille elle est bien gentille mais totalement incompétente… Hier tandis que je mettais à jour mon blog dans la salle du restaurant (car ailleurs on ne capte pas, et ce que l’on capte ils se souviennent plus de la clef de sécurité…) elle a nettoyé ma chambre, a « rangé » mes affaires, donc tout dérangé, a plié le linge qui séchait ou s’aérait, n’a pas changé la serviette de toilette mais l’a bien pliée elle-aussi, donc elle n’a pas séché, a jeté mes sacs plastiques qui avaient tous leur utilité… A laissé la clef sur la porte, mais là je ne suis pas sûre que ce soit elle, donc je ne peux l’accuser… Je crois aussi que mon porte-monnaie a été visité, je n’en suis pas sûre donc ne peux accuser personne… Bon ceci n’est pas très grave… Vu mes ennuis dentaires, après le petit déjeuner je me brosse les dents, pas d’eau… Bon quand j’ai pris ma douche il y avait de l’eau et elle était chaude, les draps étaient doux et propres, les couvertures chaudes (oui parce que dans la chambre 16°), ah oui aussi à 19h30 j’ai été virée (gentiment mais virée quand même) de la salle à manger, je n’avais pas fini de manger, et après plus d’internet, mais elle fermait. L’hôtel vide a été confié à deux jeunes gentils mais là totalement incompétents…

Voilà, je pars, j’hésite vraiment sur la laguna, le ciel est couvert, le plafond nuageux en-dessous de 3500 mètres, la laguna est à 3800 mètres, vraiment j’hésite… Et puis j’ai lu des blogs de cyclotouristes qui sont allés à Ushuaïa, le plus dur n’est peut-être par derrière moi… Alors il faut peut-être que je m’économise et surtout que je garde du temps…

Je rencontre un cycliste équatorien, il me félicite plusieurs fois, il me décrit le trajet pour la Laguna, dit que ça monte trois fois plus que le col à 3500 mètres, bref il me décourage, lui aussi me conseille Banos, mais qu’est-ce qu’ils ont tous avec leur Banos, il y a 10 jours ils évacuaient, fermaient les écoles… Je dois prendre une décision cette nuit… Allez vu les conditions météo je décide de zapper la laguna. Quelques kilomètres plus loin je rencontre mon cycliste équatorien, il est victime d’une crevaison, une épine, il a une chambre à air de rechange pais pas de pompe, je le dépanne, il m’accompagne un peu. Deux autres cyclistes vont me doubler dans la montée et bien sûr m’encourager, dans la descente je vois que je vais plus vite qu’eux… L’avantage du poids…  je fais la même photo qu’un cyclotouriste il y a plusieurs années…

Prudemment je repère le chemin d’évacuation si grosse éruption

Je repère aussi les cascades pour éteindre le feu…

Des volcans il y en a partout , ils se ressemblent et je me mélange un peu les pédales dans les noms…

Au début j’ai une très longue descente, puis ça monte et ça descend et les volcans ont tous mis leurs grands chapeaux. Je bombe, je décide de dépasser Ambato et d’aller à Mochoa, je prends quand même le centre ville pour aller manger. A l’entrée d’Ambato je traverse pour faire des photos, je suis sur le bord d’un espèce de cratère, une femme est là , je l’aborde, elle me montre le volcan Tungurahua,

 me confirme que la nuit il crache du feu, me montre un hôtel où les chambres donnent sur le volcan, je décide de rester là et de profiter du spectacle.

 En plus l’hôtel est bien, tout neuf (deux mois), propre, une fenêtre, vue sur le cimetière et le Tungurahua. Nous parlons pas mal cette femme et moi, c’est un peu comme cela que je connais les pays, en regardant, en parlant et en écoutant. La vue de ma chambre est grandiose, au premier plan le cimetière et une entreprise où ils travaillent le bois (oh là là maintenant il y a une forte odeur de vernis ou de colle), les lèvres d’un vieux cratère, au fond des habitations, à ma droite Imbato, plus loin les volcans et bien sûr le Tungurahua qui n’est pas très haut mais qui a une superbe forme conique (quand il veut bien sortir des nuages). Je suis un peu descendue ( de 3200 je suis passée à 2640) et j’ai gagné des degrés. Ce midi on m’a indiqué pas loin un restaurant, j’ai mangé très bien pour un dollar cinquante.

Je repère la route pour aller à banos si je décide d’y aller

Voilà, tout va bien, j’attends le spectacle de ce soir…

Bon le spectacle de ce soir ce n’était pas le volcan qui flamboyait mais le ciel…

Et je n’ai pas truqué les photos

Une autre ?

La dernière

Quand même il flamboie le Tungurahua

On m’a volé mon argent, pas que ce qui avait dans le porte-monnaie mais le reste non caché, le caché on ne l’a pas volé… et je crains que l’on ait pris une copie de ma carte bancaire… Je ne sais pas pourquoi mais ce pays je ne le sens pas bien… Quelle était douce la sécurité de la Colombie… Je vais me méfier maintenant…

Voilà je suis très énervée.

Je vais aller à Banos, il me reste assez d’argent pour acheter un masque (à cause de la poussière du volcan)… Et peut-être me payer un bain thermal pour me désénerver… Mais si je dois faire opposition sur ma carte et que je n’ai plus d’argent je fais quoi ? Bref je suis dans la merde…

Bisous tout le monde

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5 réponses à J112 : siège du volcan Tungurahua

  1. monica dit :

    j’espère qu’ils ne vont pas utiliser les n° de ta carte pour acheter sur internet. C’est très ennuyeux cette histoire. Ca complique tout. Après une bonne nuit tu vas trouver la solution pour régler le pbm. Redouble de vigilance dans ce pays.
    Les photos avec le ciel flamboyant on dirait des peintures ; spectacle magnifique.
    Courage pour la suite ! On pense tous à toi.
    Besos

  2. Hola Françoise,
    Dans tes propos, je sens déjà que l’incident s’efface un peu. Grâce à l’aide de tes proches, dans quelques jours il n’y paraîtra plus et tu rouleras vers le Pérou, pour lequel je n’ai lu que des éloges sur l’accueil de sa population.
    Ce sont les risques d’un tel voyage.
    Show must go on !
    Hasta pronto y besos

  3. pol et véro jeuvoyageurs dit :

    Equateur des villes Equateur des champs. N’avons jamais eu le moindre sentiment d’insécurité en Equateur: sommes
    pédaleurs sur les chemins de l’éCOLe buissonnière rarement sur les « spots » touristiques ( Banos, bof), privilégiant le camping près des campesinos. Toutes les villes du monde ( aussi européen) sont plus riches en opprimés, en-tirant-le-diable-par-la-queue, en « voleurs »)…On ne peut rien faire avec une copie de carte bancaire… A bientôt, hors des sentiers battus

  4. vero et pol jeuvoyageurs dit :

    LA REMONTEE DEPUIS MENDEZ VERS CUENCA par AZOGUES. Compter une première étape, TOUTE EN ASPHALTE, toute en montée,très raide parfois.
    Puis deux jolies étapes…
    MACAS_MENDEZ était très poussiéreux en 2007, mais l’asphante a peut-être progressé sur la diagonale amazonienne

    A pedalear

    Bonne cuisine amazonienne…

  5. pierre dit :

    bonjour

    fais tres attention pour cette histoire de carte bancaire; surveille ton compte mais depuis ton ordi seulement.
    au bresil un type a releve le numero de ma carte, mais pas le code; nempeche quil a trouve sur internet un truc pour remplacer le code manquant, et il a tire 3000€; heureusement a la banque postale javais pris lassurance maxi, donc elle a tout remboursee; mais il a fallu changer de carte et faire une plainte a la police etc…..
    et puis jai failli ne plus avoir dargent en plein bresil, alors la tres complique

    a + pierre

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