J200 : ça descend et ça remonte…

Lundi 8 août 2011

Huallanca – Bivouac au bord du rio après un petit village dont j’ai oublié le nom et qui n’existe pas sur ma carte

Distance parcourue : 52,87 km
Vmoy : 12,3 km/h Vmax : 44,3
Température : minima : 10°, maxima : 33°
Dénivelée positif : 356
Dénivelée négatif : 935 m
Heures sur le vélo : 4H16’28 »
Départ : 8 heures 31
Arrivée : vers 15 heures 30

Résumé de la journée

    • Conditions météorologiques : soleil, froid, puis tiède, le fond de l’air reste frais, refroid, rechaud (fonction de l’altitude, vent dans le rio
    • Objectif : avancer, trouver un endroit où dormir
    • Etat de santé : bon (je rappelle quand même les dents limites, le doigt pendouillard et déformé, le dos qui tient grâce à un demi comprimé d’anti-inflammatoires)
    • Particularités de la journée : ça descend et ça remonte, piste excellente puis goudron, paysage d’enfer, gorges somptueuses, bivouac au bord du rio

Pour mon J200 je m’offre du beau, je navigue dans le beau depuis tellement de jours que ça en devient indécent…

Ca descend et ça remonte, oué ça fait 200 jours que je fais ça…

Nuit moyenne, réveil à 5 heures, ceux qui vont travailler à la mine et ceux qui prennent le bus pour aller à Huaras ou à Hanuco ou entre les deux…

Surprise à la sortie du village je perds la route pour trouver une piste, mais une piste en excellent état (terre battue, ça vaut le goudron et quand la piste est mauvaise (cailloux, gravier, sable), ce n’est pas trop gênant car la pente n’est pas trop forte, il fait beau, un peu froid, le paysage est grandiose et ça descend, que demander de plus ? La route descend le rio, va serpenter dans des gorges somptueuses…

 

Puis la vallée va s’élargir un peu et l’altitude baissant l’homme reprend possession de la montagne, je vais traverser quelques villages et rencontrer quelques maisons.

Et bien sûr mes amis, non pas les nuages, les hommes de la route…

Les vaches

Non, pas les chèvres, les moutons

A Chacas je vais rencontrer un touriste italien, le premier touriste depuis Huaraz…

Je vais m’offrir un pique-nique sympa, et surtout je peux me découvrir et mettre mes petites gambettes à l’air…

Le beau n’en finit pas …

le goudron revient et puis s’en va, la route n’est pas facile pour tout le monde…

Surprise la route remonte et bien, ouf les jambes savent encore tourner, je vais ainsi atteindre le village de Chacas remarquable par son église

Sa place tout de vert vêtue…

Et sa tienda de bicicletas où ils n’ont pas de démonte-pneus et ne savent pas réparer de crevaison, quand je leur ai dit que la seule chose qu’ils savaient faire c’était boire de la bière ils ont rigolé…

La civilisation est encore loin…

Avec la remontée en altitude et le ciel qui se couvre le froid revient et je me couvre, puis ça redescend, je vise le rio, j’ai envie pour mon deux centième jour de m’offrir un bivouac au bord du rio…

Tandis que j’écris j’ai vu la dame qui récupérait ses cochons et vaches, me suis présentée, elle m’ a affirmé que je pouvais dormir là en toute sécurité. J’ai essayé de me laver dans le rio mais c’était trop froid, alors je me suis fait ma petite douche maison habituelle à la gourde…

Bisous tout le monde

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