J215 : la route diabolique J3… Les deux seules femmes seules qui traversent l’Amérique Latine se rencontrent…

Mardi 23 août 2011

? – ?, oué je sais toujours pas où je suis, au Pérou peut-être, juste je sais que je suis sur la bonne route…

Distance parcourue : 32,69 km
Vmoy : 7,5 km/h Vmax : 27,3 km/h
Température : minima : 18°, maxima : 37°
Dénivelée positif : 316 m
Dénivelée négatif : 344 m
Heures sur le vélo : 4H21’32 »
Départ : vers 9 heures 30
Arrivée : vers 17 heures

Résumé de la journée

  • Conditions météorologiques : couvert le matin, beau et tiède l’après-midi, vent fort en fin d’après-midi
  • Objectif : avancer, une fois la route goûtée je me fixe un objectif de 50km, puis 40, je n’en fais que 38…
  • Etat de santé : l’échauffage du genou n’est pas très efficace le matin, l’après-midi ça va, le ventre s’est calmé…
  • Particularités de la journée : deux femmes seules traversent l’Amérique latine, elles vont se rencontrer sur cette route de folie… L’une fera un nième bivouac sauvage et tremblera de peur toute la nuit…

Increible, incroyable mais vrai… Deux femmes seules traversent l’Amérique
latine, elles vont se rencontrer sur cette route de folie… L’une est suisse, l’autre française. L’une a 23 ans, l’autre 63… L’une vient d’Ushuaïa et se dirige vers l’Alaska, l’autre vient de Caracas et se dirige vers Ushuaïa… Toutes deux vont lentement… Toutes deux ont bras et jambes transpercées… Toutes deux louvoient… L’une voyage depuis 9 mois, l’autre depuis 7 mois… Le voyage les a
transformées, l’une est plus cool, l’autre est plus forte… Les
yeux de l’une éclairent un milliard de kilomètres à la ronde…Les yeux de l’autre sont cachés…

Voilà, elles vont parler, longtemps…

J’écris cet article en décalé (un seul jour, mais il se passe tellement de
choses dans une journée…)

Je quitte le village qui m’a accueillie pendant la nuit, peut-être sa falaise
peut-elle rivaliser avec la mienne… Peut-être seulement, amis du diois si vous me lisez j’attends votre avis…

Je retrouve le rio

Sa piste diabolique avec passages très exposés…

Ses pièges…

Son rio, oui le rio, toujours le rio… Un jour (quand je saurai où je suis) je vous dirai le nom du rio… Si je sais pas où je suis c’est la faute à Enzo, il me manque un petit bout de carte, tiens Enzo si tu me lis tu peux m’envoyer la carte de la Bolivie, merci d’avance…

Sa nature tourmentée

Ses rios à traverser

Re

Rere

Ses passages étroits où entre cyclistes et camions la courtoisie est de règle
(oué parce que si tu tombes tu te tues et il n’y a pas de passage pour deux…)

Ses villages morts parce qu’ici c’est trop dur et la route est trop dure…

Le nième rio à (pour ceux qui me lisent ttentivement le premier qui me dit le nom du rio il a gagné un séjour de huit jours avec moi, pas sérieux s’abstenir…)traverser…

Le nième passage exposé

Un arrêt de bus (oui une fois par jour mais pas dans chaque sens, les gens ils
peuvent aller que dans un sens… Cela explique peut-être pourquoi
les villages sont morts… Ils peuvent partir… Jamais revenir…)

Bon il ne faut pas tomber dans le rio…

Mais comment faire pour regarder le paysage somptueux où rouge, jaune et toutes nuances de verts se mêlent et regarder où on met sa roue ?

En plus il ne faut pas rater son virage…

Et quand on est fatigué et qu’il n’y pas de village ou que des villages morts et
qu’on voit un endroit plat à l’abri de la route on fait quoi ?

D’abord on se déguise pour faire peur aux bêtes piqueuses…

On plante sa tente, et après on passe une nuit de terreur, on voit de la lumière,
on croit que c’est un assassin qui arrive, non c’est l’éclair

On entend les grêlons qui cognent dur sur la tente, vite on repère son bonnet et
sa cape de pluie dés fois qu’elle explose (la tente), on s’en fout de l’orage, juste on ne veut ni être assassiné ni que l’on vole son vélo, alors quand la pluie se met à tomber et que l’heure avance on se calme car on se dit que les voleurs ne sortent par ce temps et que les assassins à cette heure ils dorment. Après on se jure de ne pas recommencer, et on recommence…

Quand même on va dormir un peu…

Bisous tout le monde

 

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5 réponses à J215 : la route diabolique J3… Les deux seules femmes seules qui traversent l’Amérique Latine se rencontrent…

  1. JANODOU dit :

    Pas tout à fait le même gabarit semble-t-il ta rencontre !
    Tu avances tranquillement Françoise, c’est super !
    Hasta pronto y muchos besos

    • Francoise dit :

      Non, elle est normale, c’est moi qui suis minuscule… J’ai une meilleure photo qu’elle m’a envoyée mais je n’arrive pas à la télécharger, quand j’y arriverai je changerai. Pour moi il est deux heures du matin, cela fait des heures que je mets en ligne, je n’en peux plus je stoppe. Tiens-moi au courant de ton état de santé, et de celui de ton vélo. Prends un casque. Je regrette de ne pas avoir pris le mien. Bisous et à bientôt.

      • Francoise dit :

        Au fait je suis à Ayacucho, aujourd’hui un peu de répit car goudron mais montées et descentes, demain je reste ici, mise à jour de mon site, nettoyage vélo , raccomodage de mon drap en loques et autres petites choses. Tiens-moi au courant de où tu en es, bisous et coraje

  2. ARDUIN-BOREL Mylaine dit :

    J’ai l’impression que bientôt tu ne vas parler qu’en Espagnol,
    comment je fais faire pour te lire et comprendre tes récits; Bisous.

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