Dimanche 31 mars 2013
Pukekura – pas le nom sous la main, plus tard
38km dont 14 non chargé
Pluie torrentielle et ça continue…
Toute la nuit il a plu…
Je me prépare quand même espérant une accalmie, mais c’est de pire en pire et là au moment où j’écris dans le salon de l’hôtel-camping où je suis la seule je ne sais comment je vais rejoindre ma tente, c’est l’horreur…
Revenons à ce matin, e suis dans ma tente, mes sacoches sont bouclées, duvet et matelas rangés et j’attends et ce sont des pluies tropicales, impressionnant…
Pas d’accalmie, je finis par avoir froid, je regonfle mon matelas et m’enfile dans mon duvet et j’attends et je me remémore la fois où le Planeur et moi nous avions attendu jusque vers 16 heures, sauf que moi ma tente ne prend pas l’eau…
A 13 heures une accalmie, vite je plie tout et pars à 13 heures 30 et ça repleut… Et ça redevient déluge, chance inouie, au bord d’un magnifique lac une aire de pique-nique avec un endroit pour se changer, je m’abrite et j’attends, j’attends longtemps, je mange, j’envisage d’établir un bivouac là, et j’ai le temps de cogiter et je m’aperçois que j’ai encore perdu une petite culotte, ma préférée…
Une accalmie…
Je décharge mon vélo et refais à toute vitesse les 7km faits, à 15 à l’heure les montées… Je retrouve ma petite culotte, elle avait été déplacée… Re7km à toute vitesse (ça monte et ça descend) non chargée (sauf de ma précieuse petite culotte), je recharge mon vélo et décide de continuer, il y a de nouveau un terrain de camping 20 km plus loin je dois pouvoir le rallier avant la nuit (oué, il est 16h30), je bombe, je suis toujours en pleine forme, il n’ y pas de vent, je crains encore de me reprendre le déluge mais non.
les arbres eux crient encore, encore, encore…
J’ai droit à un quart de milliseconde de soleil…
Ca dégouline de tous les cotés, impressionnant…
Les larges lits des rivières sont pleins…
Je ne prends pas assez les maisons en photo, luxueuses ou simples elles sont toutes très coquettes et la pelouse est nickel.
Ici il y a comme un petit air de Patagonie chilienne, à la fois les maisons dont la cheminée fume, et la pluie.
Je trouve le camping qui est très bizarre, un truc qui fait hôtel restaurant-pub-camping, immense et vide.
La pelouse fait splash, splash, ouf dans les toilettes il y a du papier pour se sécher les mains, ma serviette étant trempée, je me sécherai le corps avec, la douche est délicieuse. le restaurant-pub est ouvert mais ils ne servent rien, c’est interdit, c’est férié… Le verre d’eau (autorisé) me sera retiré à 20h30, ils sont durs ici, avec toute l’eau qui tombe du ciel…
Je viens de voir la météo, encore des douches (c’est comme ça qu’ils disent ici, showers…), mais moins. Comme d’hab mon truc ça devient compliqué…
Les chiffres :
38,40km
Vmoy : 13,3km/h
Vmax : 46,5km/h
Temps sur le vélo : 2h52’13 »
Bisous tout le monde
Question sarcastique : pourquoi les pelouses sont-elles si vertes ?
Besos mi Hermana, muchos besos
Je sais pas moi, c’est parce que c’est du green…
Besos
mais de quoi elle se plaint la dame ??
un peu de rosée c’est bon pour les récoltes !!
La récolte de quoi ? De baies empoisonnées ?
entre deux gouttes, j’espère que tu arrive à te sécher !!!! je compatie !!!
sinon, ton voyage est toujours au top !!! t merci pour les images et les anecdotes !!!!!
bon courage en attendant le soleil !!!! et profites, profites !!!!
bonne route le vent dans l’dos, ça sera mieux !!!!
Jusqu’à présent j’ai arrivé à faire sécher. Aujourd’hui un soleil d’enfer, génial, je vous envoie un peu, je sais que vous souffrez là-bas du réchauffement climatique et que cet hiver vous avez eu chaud à mort…